« Nous sommes sûrs inébranlablement,
que Jésus ne peut laisser dans l’ombre aucun de ceux à qui il a donné la
vie ».
Qui ne se souvient, une fois encore, de la
brebis qu’il s’en va chercher jusqu’à ce qu’il la trouve ? Et qu’il
met, tout joyeux, sur ses épaules pour la ramener vers le bercail dont elle
avait perdu la route ?
Jésus n’a pas inventé
pour rien la parabole. Nous avons la clé de son mystère de miséricorde.
Et nul ne doit craindre de la tourner dans
ses mains et dans son cœur, jusqu’à ce qu’elle l’éblouisse.
Qui douterait que le Seigneur soit allé aussi
loin qu’il faille, pour joindre le plus lointain des enfants de Dieu. Si bas
qu’il faille descendre. Si loin du Père que les refus de l’enfant l’aient
placé ! Nulle distance n’est trop abrupte ni trop longue pour décourager
Dieu. Et nul, jamais, n’est trop loin pour que ses bras ne l’atteignent. Comme
les bras du Père qui prend son petit pour l’élever contre sa joue. Image
merveilleuse que Dieu lui-même a laissée dans la bible. Et qu’il nous faut
garder soigneusement. Et exploiter jusqu’à usure, en sachant que l’usure ne
touche pas l’infini. Et qu’il ne faut pas craindre d’appliquer au quotidien.
C’est chaque jour que l’amour du Seigneur va le plus loin chercher pour le
réinventer l’homme qui s’est perdu. Et pas seulement une fois, ni sept,
mais « soixante-dix fois sept fois ». Pierre, t’en
souviens-tu ? »
A TRAVERS LE FEU.
Père Collas. Ed. Siloé
Il
faut lire ce merveilleux livre « A travers le feu » du Père robert
collas, éditions siloé. Du même auteur : Brefs propos pour temps de vie