Qui était Jésus de Nazareth ?

Jésus, j'ai confiance en toi

 
Un homme d'une trentaine d'année, grand, au visage très fin. Le saint suaire de Turin nous en donne une image saisissante et d'une grande noblesse.

·        Il prend la défense des petits, des humbles, des pauvres, de tous ceux qui sont méprisés, les sans voix… les sans droits... les exclus...

·        Il les côtoie, mange avec eux, va chez eux, et s'expose ainsi à la critique sévère des pharisiens...ce dont il n'a cure... il est totalement indépendant de tous les préjugés de son époque.

·        Il remet en place ses contradicteurs et n'hésite pas à leur rappeler leur hypocrisie et leur mauvaise foi...

Par contre, quand il constate la faiblesse reconnue des pécheurs, il est d'une grande délicatesse à leur égard. Il prend leur défense.

·        Il est accessible à tous. Personne n'est écarté de son accueil.

La souffrance des hommes attire toute son attention. Il regarde avec compassion les aveugles, les malades, les infirmes, les paralysés.

Tous ceux qui le sollicitent sont guéris, encouragés, même s'il fait remarquer que sur les dix lépreux guéris en même temps, un seul est revenu pour le remercier.

Une bonté extrême émane de lui. Il partage avec les uns et les autres les soucis du quotidien. Que ce soit l'inquiétude de la femme qui cherche la pièce de monnaie qu'elle a perdue, le berger qui recherche la brebis égarée, ou l'ami importun qui frappe la nuit à la porte de son ami parce qu'il manque de pain pour accueillir son hôte.

Sa compassion atteint sa forme la plus profonde quand il approche les souffrances de l'âme et du coeur.

Rencontrant une femme qui a perdu son enfant, une autre son mari, il partage leur peine.

Sa sensibilité est profondément humaine.

·        Il pleure devant le tombeau de son ami Lazare. Ceux qui sont témoin de cette scène disent: " voyez comme il l'aimait ".

Mais il sait aussi bien partager la joie d'une veillée de noces selon la tradition juive que l'accueil de Béthanie.

·        Il a des mots d'une extraordinaire tendresse pour évoquer la jeune femme qui vient d'accoucher et sa joie d'avoir mis au monde un enfant.

Les enfants, il les prend dans ses bras, il les porte à sa joue d'homme, il les embrasse et prend leur défense.

S'il est vrai qu'il est proche de chacun, il l'est plus encore des petits, des humbles.

·        Il sait déjouer les pièges tendus par ses ennemis... Est-il permis de payer l'impôt à César... la question s'attire une réponse inattendue: "Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ".

On lui amène une femme condamnée à être lapidée et on lui demande ce qu'il faut faire ? Sa réponse relève de la sagesse même de Dieu : " que celui qui est sans péché, lui jette la première pierre... "parole admirable qui transcende la justice des hommes et qui révèle la compassion de Dieu.

·        Il est à l'aise partout. Chez les pauvres, comme chez les riches, avec les savants et avec les ignorants, avec les jeunes et avec les adultes, avec les marchants et les paysans, les justes et les pécheurs. Chacun lui demande ce dont il a besoin.

Comme tout le monde, il a faim, il a soif, il demande de l'eau à une femme au puits de Jacob, demande inconcevable et surprenante pour son époque. Elle-même est surprise: " comment toi qui es juif, peux-tu me demander à boire ? "

"Si tu savais qui est celui qui te parle...C'est toi qui me le demanderait ..." lui répond Jésus.

·        Il doit se reposer comme tout homme.

·        Il n'a aucune dépendance vis à vis des préjugés de son temps. Il va dîner chez Simon, le pharisien, mais aussi chez Zachée le publicain.

·        Il parle à la samaritaine dont la religion est honnie par les juifs et que personne n'a le droit de fréquenter.

·        Il laisse la pécheresse de Bethsaïda lui embrasser les pieds et les arroser de ses larmes, il ne la repousse pas, comme les pharisiens l'invitent à le faire.

Ils le critiquent et disent que s'il était vraiment prophète, il saurait qui est cette sorte de femme qui le touche. Or c'est elle que Jésus va citer comme exemple de sa confiance en la miséricorde et en la compassion de Dieu.

·        Il guérit le jour du Sabbat...malgré la loi et il dira: " le sabbat est fait pour le l'homme et non l'homme pour le sabbat.;"

Personne ne peut mettre en doute, ni la réalité historique, ni l'équilibre psychologique ni l'influence humanitaire de Jésus.

Son autorité est souveraine. Alors que les autres se réfèrent toujours à tel ou tel commentateur de l'écriture, Jésus parle en son nom propre...

"On vous a dit... et Moi, je vous dis..."

La foule est unanime pour dire " jamais homme n'a parlé comme cet homme..." 

" JE PRIE LE PERE POUR VOUS "

·        A la samaritaine qui lui demande s'il n'est pas le christ : Il répond: " je le suis, moi qui te parle..;"

·        Dans le discours sur le pain de vie... Il précise : " je suis le pain vivant, descendu du ciel ".

·        A l'aveugle qu'il guérit : il dira: " je suis la lumière du monde ".

Dans un pays d'élevage, il dira pour être compris :

·        "Je suis le bon berger... Je suis la porte des brebis.."

Dans un pays ou la vigne est la principale richesse

·        Il dira : "Je suis la vraie vigne, et vous les sarments ";

Puis il énonce d'un façon absolue sa transcendance : " avant qu'Abraham fut, je suis ". Ce terme a quelque chose de saisissant. On le retrouve ,lorsque Jésus répond à Caïphe qui lui demande: " je t'adjure de nous dire si tu es le Christ, le fils de Dieu "... " Tu l'as dit, je le suis ".

Lorsqu'il guérit, Jésus ne se réclame de personne. Il agit en son nom. Il dira à la fillette de Jaire :" je te l'ordonne, lève toi ". Au fils de la veuve de Naim : il dira : " jeune homme, je te l'ordonne , lève toi.."

Aux lépreux, " je le veux, sois guéris ".

Par contre, lorsque Pierre veut guérir un malade il dira : " Au nom de Jésus de Nazareth, lève toi et marche ".

Jésus n'a jamais accompli de Miracles en sa faveur...

Les pharisiens lui crient: "Si tu es le fils de Dieu, descend de ta croix, et nous croiront en toi ".

Il ne fait rien pour échapper à son destin qu'il accueille comme la volonté du Père.

Les miracles qu'il fait, sont seulement des signes qui doivent aider à le reconnaître. Quand Jean le Baptiste lui fait demander s'il est bien le Messie attendu, Il ne fait pas de déclarations métaphysiques : il répond par des actes : " Dites à jean ce que vous voyez: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent. la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres..."

Les apôtres sont là, ils vivent en permanence avec lui partageant son travail, ses voyages à travers la Palestine. Ils sont les témoins de ses réactions en toutes circonstances. Rien ne leur a échappé des manières d'être et de vivre de Jésus...

Et nous comprenons mieux, ce que Saint Jean écrit dans sa lettre aux Chrétiens de la ville d'Ephèse.

" Celui qui a existé dés le commencement de toutes choses, nous l'avons vu, nous l'avons touché de nos mains et nous vous l'annonçons afin que votre joie soit parfaite… Et voici comment Dieu a manifesté son amour pour nous, Il a envoyé son fils unique dans le monde afin que nous ayons la vie par lui. et l'amour consiste en ceci, non pas que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimé le premier . Il nous a envoyé son fils pour que nous ayons la vie..

C'est la bonne nouvelle de l'Evangile: celui qui croit en Jésus de Nazareth, Dieu fait homme, a la vie en lui, il possède la vie éternelle. Cet Evangile est simple : aimer Dieu et son prochain. Ce doit être la mission de toute Eglise.

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