OCTOBRE  2001

NUL N’ A LE DROIT...

…Nul n’a le droit d’admettre que le Seigneur Jésus n’ait été jusqu’au niveau le plus bas où il savait trouver le plus reculé de ses frères. Si loin en refus que ce frère soit allé, aussi loin l’amour du Seigneur sera allé le requérir.

…Nous sommes sûrs, inébranlablement, que Jésus ne peut laisser dans l’ombre aucun de ceux à qui il a donné la vie. Qui se souvient, une fois encore, de la brebis qu’il s’en va chercher jusqu’à ce qu’il la trouve ? Et qu’il met tout joyeux, sur ses épaules pour la ramener vers le bercail dont elle avait perdu la route !

Jésus n’a pas inventé pour rien la parabole. Nous avons là la clé de son miséricorde. Et nul ne doit craindre de la tourner et retourner dans ses mains et dans son cœur, jusqu’à ce qu’elle l’éblouisse. Qui douterait que le Seigneur soit allé aussi loin qu’il faille, pour joindre le plus lointain des enfants de Dieu !

 Nulle distance n’est trop abrupte ni trop longue pour décourager Dieu. Et nul, jamais, n’est trop loin pour que ses bras ne l’atteignent. Comme les bras du Père qui prend son petit pour l’élever conter sa joue.

Images merveilleuses que Dieu lui-même a laissés dans la bible. Et qu’il nous faut garder soigneusement. Et exploiter jusqu’à l’usure, en sachant que l’usure ne touche pas l’infini. Et, qu’il ne faut pas craindre d’appliquer  au quotidien.

 C’est chaque jour que l’amour du Seigneur va le plus loin chercher pour le réinventer l’homme qui s’est perdu. Et pas seulement une fois, ni sept, mais
« soixante-dix fois sept fois ! » Pierre t’en souviens-tu ?

Le Père Robert Collas «  A TRAVERS LE FEU . » édition Siloê . Un livre admirable qu’il faut lire. Auteur également de « Bref Propos pour un temps de vie »  La Procure. Rouen.


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